Mercredi 16 Février, Jour J

Déroulement de la journée :

Accueil des premières années
Ateliers des textures
Préparation des ateliers sur les énergies

Déroulement de l’atelier sur le débat : Groupe 1 / 3 personnes
Groupe 2 / 4 personnes
Groupe 3 / 4 personnes



Le premier groupe à inauguré notre atelier, ayant peu répété avant la journée... Malgré tout, cela c'est très bien passé et le groupe était très volontaire et souriant !
L'atelier d'Idriss à permis de remettre au clair certains acquis au niveau des énergies, ainsi que d'attribuer les rôles pour la suite de l’atelier.
Nous avons été étonnés de certains amalgames fait lors de la sélection des couples de pictogramme, mais cela nous à permis de leur apprendre certaines choses. 

Une fois les rôles attribués, ils devaient sous ordre du "Haut Conseil pour le Climat" défendre leur énergie

- éolien
- solaire
- nucléaire
- hydro-électrique
- pétrole








































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CDC













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Après l'attribution des rôles, ils devaient piocher dans une grandes quantités de documents collectés par nos soins. Après leur avoir laissé un peu de temps afin de prendre connaissance des documents, ils devaient tous essayer de défendre leur énergie, cela passait par une superposition d'arguments sur la table, chacun pouvait contrer ceux des autres avec des "contre-arguments". Après ce début individualiste, Idriss et Éana propose alors de passer à une collaboration entre les différents acteurs. De ce fait, ils devaient trouver un terrain d'entente, faire des compromis et ainsi collaborer afin de construire ENSEMBLE un mix énergétique. Les arguments ont alors été déchirés, découpés, cachés, superposés, recollés... afin de restituer graphiquement du mix énergétique
Cette restitution à tout d'abord était faite sur des panneaux aux murs, les acteurs faisaient donc des aller-retour entre la table et le mur afin de coller les arguments. Pour le dernier groupe, nous avons procédé différemment, tout l'atelier à eu lieu directement sur la table de débat, ainsi que la restitution. Cela à permis d'avoir un échange plus réactif avec tous les membres en simultané et le résultat en témoigne. 
Cette journée nous à permis de travailler tous les trois ensemble, de ce fait nous avons tous appris les uns des autres et nous avons pu faire profiter de notre motivation à nos chers Gr1. À la fin de chaque ateliers, nous avons gardé 5 minutes afin de discuter de l'atelier et de savoir quels points pouvaient être améliorés, nous avons donc pris en compte leurs remarques sur notre organisation au fil des groupes.

Lucas





















Comme nous l’avions décidé au préalable, Lucas se devait de devenir participant après le brise glace d’Idriss, Idriss et moi-même devions prendre nos rôles de président de l’Assemblée Nationale et Ministre de l’Ecologie. Nous n’avons pas eu l’occasion de tester l’ensemble des ateliers avec des participants tests cependant nous avons tout de même essayer de nous mettre un maximum dans les circonstances de cette journée.
Avant la venue des participants nous avions une idée du temps que l’on devait passer pour
chaque atelier mais nous savions déjà par avance que ce planning se verrait évoluer en fonction des participants. Ainsi, plusieurs organisations temporelles ont été construites durant la journée.
Parfois des groupes avaient besoin d’un certain temps d’analyse des documents durant la
collecte ou le débat perdurait car les acteurs prenaient vraiment leurs rôles à coeur. Dans le premier cas par exemple, il fallait que mon rôle de médiatrice s’affirme en aidant les participants qui avaient du mal à comprendre certains arguments ou qui peut-être ne se faisaient pas assez confiance pour créer leurs propres arguments. Dans le deuxième il fallait faire évoluer le scénario entre Idriss et moi-même afin d’ajouter de nouvelles interventions pour leur faire comprendre que le temps pressait de même que l’on faisait comprendre discrètement à Lucas de ne pas surenchérir dans le débat.
Un autre changement en terme d’organisation qui est apparu lors dans la journée fut l’atelier restitution. Au début nous avons souhaité séparer la période débat qui devait être individuelle et possiblement conflictuelle avec la restitution qui se devait par son changement de médium symboliser un nouveau mode de pensée : l’union autrement dit le mix-énergétique.
On passait de la table du débat où les arguments avaient été superposés à une affiche A2
apposée au mur plus organisée et représentative de l’ensemble des énergies possible sur un
territoire.
La position de l’affiche permettait que les éléments visuels soient à la vue de tous et permettait aux participants d’adopter une certaine remise en question les poussant à une action plus collective. Cependant, lors du passage du dernier groupe, nous avons souhaité tester de faire la restitution sur cette même table de débat suite aux conseils de M.Laverdunt.
Avec un certain recul, je pense que nous pouvons dire que ce changement n’a pas énormément
influé sur le résultat de l’atelier, même si pour ma part je sentais que le fait de rester dans la même position rendait plus difficile le fait d’abandonner son rôle de fervent défenseur d’une énergie unique. Le fait de changer de support favorisait l’action collective.
Un autre problème nous apparut lié à ce dernier. En effet suite aux débats en fin d’atelier avec les participants certains nous on dit que ce fut pour eux un peu complexe de passer d’un mode de pensée et d’action individualiste à une vision plus collective. Ainsi, pour les ateliers suivants nous avons décidé de renforcer nos rôles et notre narration, Idriss et moi-même devions plus encadrer la transition et Lucas devait prendre les devants pour montrer l’exemple à suivre lors de la restitution. Ainsi, mon rôle de médiatrice s’est évolué en adoptant des paroles plus basés sur le conseil que sur l’informatif.
Dans l’ensemble, nous furent surpris de l’entrain des participants. En effet, la timidité et le manque d’information sur certains sujets ne furent pas des obstacles durant la journée. Chaque participant s’est adapté à son rôle et a intériorisé le scénario ce qui nous a permis de créer un échange spontané et riche durant la journée.
Je pense que le fait d’avoir conçu des arguments pré-définis nous permettait d’avoir une
assurance sur la tournure de notre débat et rassurait certains participants.
En fin de compte, si nous avions eu un peu plus de temps dans l’élaboration de notre projet, il me semble que la partie restitution pourrait évoluer en quelque chose de plus graphiques et donc de plus parlant.

Eana



Le mercredi 16 février était le jour de notre atelier. D’abord, un groupe de la classe a accueilli les élèves de première année et leur a attribué un symbole et une couleur qui les dirigeront vers des ateliers, selon un ordre précis. La journée a ainsi débuté par un atelier brise-glace de la part des «options Texture». Étant moi-même en option Texture, j’ai présenté mon atelier sur le thème général du débat. Pour ma part, j’ai choisi de traiter la pluralité des points de vue et l’intelligence collective. Après une rotation des groupes dans chacun de nos ateliers, nous avons enfin débuté l’atelier principal de sensibilisation sur les énergies. Avec Éana & Lucas, notre atelier portait sur le mix énergétique. Nous avons pu accueillir trois groupes de personnes au sein de notre atelier durant la journée.

Pour commencer, notre dispositif débutait par une partie de rappels que je menais. Les pictogrammes que nous avions fait avec mes coéquipiers étaient installés par terre. Dans un premier temps, les participants devaient créer une paire regroupant une énergie et sa source. Afin de dynamiser l’atelier Lucas jouait le rôle du participant stupide. Une fois trouvée, je vérifiais leur paire. Cela était le moment propice pour redéfinir les énergies, leur source et la provenance de leur pictogramme. Lorsque la piqûre de rappel était fini et leur paire validée, je leur attribuais le rôle de défendeur de l’énergie qu’ils avaient trouvé en leur collant à chacun le sticker correspondant.
Dans un second temps, je leur demandais de classer les pictogrammes selon le tableau que l’on avait créé au préalable, c’est à dire soit dans la section énergie renouvelable soit dans la section énergie fossile. De nouveau, ce moment était une façon de leur rappeler les bases. Une fois les choses mises au clair, je clôturais ma partie en les dirigeant vers Éana qui en tant que médiatrice du débat prenait le rôle de Barbara Pompili, la ministre de la transition écologique. Dès lors, Éana leur annonçait qu’ils allaient devoir débattre. Alors ils devaient récupérer en amont des feuilles de renseignement afin de s’armer pour ce dernier. Après avoir pris connaissance des documents qu’ils avaient choisi, place au débat. Éana continue le roleplay de l’atelier. Elle leur explique que moi, étant le président de l’Assemblée Nationale, Ferrand Richard j’allais arriver avec une très grosse requête. De ce fait, j’arrivais avec mon tailleur et mon sticker de président puis je leur expliquais la consigne du débat qui était la suivante :
« Les élections présidentielles approchent, et nous sommes en période de transition énergétique. Nous devons opter pour une énergie afin de pouvoir la financer et l’optimiser. Vous, les experts en énergie, je vous ai réuni afin de débattre et de décider quelle sera l’énergie de demain. Vous avez le futur de la France entre vos mains. Je vous laisse débattre entre vous. Je reviens vers vous dans 10 minutes pour écouter vos arguments.»
Puis je me retirais et c’était au tour d’Éana d’encadrer le débat. Les participants prenaient chacun la défense de leur énergie. Lorsque le débat commençait à tourner en rond, Éana clôturait la discussion et je réapparaissais pour écouter leurs arguments. À ce moment je jouais le rôle du non convaincu, et j’amorçais la suite du débat en leur demandant s’il était possible d’allier les énergies entre elles. Éana reprenait la parole pour annoncer qu’ils allaient délibérer une dernière fois en s’alliant. Je disparaissais de nouveau pour laisser place à une concertation plus collaborative que le premier.
Ensuite, je revenais pour écouter leurs décisions et en parallèle je leur demandais de créer une affiche synthétisant leurs pensées. Ils pouvaient utiliser les documents et les outils à leurs disposition notamment des pictogrammes miniatures qu’ils pouvaient découper et allier ensemble pour former de nouveaux pictogrammes impactant d’un point de vue graphique.
Cependant, lors du passage du premier groupe dans notre dispositif, la restitution sous forme d’affiche se faisait en même temps que le débat sur la table de discussion. Puis à partir du deuxième groupe, nous avons établi les affiches de synthèse auxquels nous avions déjà pensé auparavant.
Enfin, nous faisions une synthèse de l’atelier avec les participants en leur révélant les dessous du dispositif, notamment le fait que ce ne soit pas un vrai débat.

Tous nos ateliers se sont bien passés, il y avait un groupe moins réceptif que les autres mais globalement les élèves participaient et étaient impliqués dans notre dispositif. D’après les retours reçus, les notions ont été plutôt comprises. Seule la notion de mix énergétique était peut-être trop peu évoqué de notre part. Nous n’avons cependant pas réussi à faire de restitution vidéo du débat comme prévu pour cause de perte des fichiers.

Idriss